The world is small / Au moment du Big Bang, l’univers était des milliards de fois plus petit qu’un grain de poussière. Un grain de poussière qui contenait les plans des étoiles et des galaxies qui forment aujourd’hui le cosmos, comme les plans du monde animal et végétal qui le peuple. Ce qui tenait dans le creux d’une main était la promesse des merveilles actuelles, l’univers atomique que nous connaissons et dans lequel nous évoluons.
Notre quotidien.
Un quotidien dans lequel tout est “connecté”, par un formidable jeu de hasard d’une infinie précision, depuis la plus légère pensée humaine jusqu’à la réalisation de grands projets. Et le monde que nous connaissons nous apparaît alors comme un village de la taille d’un petit pois, régit par ses “relations”.
Initié en 1905 par Albert Einstein et sa fameuse théorie de la relativité - née de l’étude de la fusion des atomes - la physique quantique est née en 1925 des travaux de Werner Heisenberg, Max Planck et Wolfgang Pauli.
Pour Einstein
Pour Heisenberg
Sans la physique quantique, pas d’horloge atomique, pas d’ordinateur ni de laser, pas de société de l’information ni de GPS, pas de résonance magnétique. La physique quantique représente l’essentiel de l’ossature de l’économie mondiale et, en un siècle, plus de 40% de sa richesse globale.
Cette théorie mathématique, qui renonce au déterminisme, décrit les atomes et les particules élémentaires, postule que les objets sont interprétables et que les choses changent si on les regarde.
A contrario de la pensée d’Einstein et de sa relativité - on ne peut pas prévoir ce qui sera - Heisenberg souligne que si les causes d’un événement sont connues, se sont ses effets qui ne le sont pas : la “réalité” est fabriquée par notre cerveau. Nous fabriquons notre propre réalité.
La physique quantique est devenue la théorie dominante du moment sur laquelle repose l’action et les slogans des politiques comme des entreprises : Barack Obama “Yes you can”, Nike “Just do It”, Apple “Ceci est une révolution”.